Chapitre 37 - De la sidération ...

Publié le par Ex-femme de l'ombre

Il y a du nouveau. Et pas le meilleur.

Je savais que mes sentiments avaient changés, mais il s'est avéré qu'en fait, il me dégoûtait presque. Malgré tout ce qui s'est passé, il n'a pas changé d'un iota. Toujours à vouloir contrôler ma vie, me dire comment m'habiller pour nos rendez-vous... Il n'a pas remarqué que moi, j'ai changé, et que je ne fais plus ma vie en fonction de lui.

Lundi soir est arrivée l'avant-dernière goutte d'eau qui a donné la situation d'aujourd'hui. Il avait une heure, après un conseil de classe. Montre en main, il y a eu une demi heure où nous avons parlé de tout et de rien. Puis une demi heure où nous sommes passés aux préliminaires.

Mais monsieur n'avait plus le temps. Alors il a fait un rapide va-et-vient (excusez-moi les détails, mais ils sont indispensables pour montrer la façon dont il me considère), puis s'est relevé, m'a regardée à moitié nue sur le lit, et, tout en remontant sa braguette, m'a dit "si tu veux plus, sèche tes cours jeudi". 

Cela m'a mise hors de moi. Mais j'ai réussi à me contenir. Et lui d'envoyer mardi et mercredi, messages pour savoir comment j'allais. Je n'avais même plus envie de lui répondre. 

Et jeudi il y a eu la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Depuis plus d'un an, le jeudi était le seul jour où l'on pouvait se voir. Grosse cruche, j'avais toujours organisé mon jeudi en fonction de lui qui avait toujours, toujours un truc à faire, et qui, au final, ne me consacrait guère plus de deux heures alors que j'avais attendu toute la journée. 

Donc hier, ne voulant pas gâcher ma journée à l'attendre, j'ai pris les devants : ramassage de champignons le matin, AG l'après-midi, préparation de crêpes ensuite et repas le soir. Aucun moment pour lui. Il a trouvé le moyen de me dire que lui avait sa journée de libre, et rien, absolument rien de prévu... Et qu'on pouvait passer toute la journée ensemble. 

Ça a cogité toute la journée dans ma tête, pour laisser le temps à ma colère de passer, et pour dire les choses calmement. Avec un ami à coté de moi, j'ai trouvé le courage de lui envoyer ceci : 

"je ne veux plus jamais entendre parler de toi. Tu as été à deux doigts de tout perdre en juin, et trois mois après, tu reviens la bouche en cœur sans avoir changé d'un iota. Tjs dans la même optique d'avoir une femme, une famille et une salope. Je ne veux plus être la salope. Tu as déjà du remarquer que je n'étais plus à ta disposition. Mais le fait que lundi tu me sautes presque, puis tu remontes tout ça en me disant 'sèche tes cours jeudi et tu auras plus", je t'avoue que ça m'a refroidie. Tu t'es comporté en salopard fini. Et je me tâte... Peut-être Chantal va-t-elle être mise au courant de tes agissements. J'ai voulu voir jusqu’où tu étais prêt à aller. J'ai vu. Dommage pour toi. Bye".

Suite à ça il m'a dit que je ne devais plus jamais lui envoyer de messages, que je devais l'oublier définitivement, lui et les siens.

Quel culot pour un mec qui a déjà dit dit ça trois mois avant et qui est revenu sans que je ne demande rien... Je lui ai répondu que c'était trop facile s'il pensait s'en tirer encore avec les honneurs. Jusque là, je ne pensais pas vraiment à mettre sa femme au courant. 

Et puis il a fait la chose qu'il n'aurait jamais du faire. La menace. Il m'avait déjà menacée en juin. Rebelote. "Je te jure que si je reçois un message de ta part ou des menaces quelconques, je dépose plainte contre toi pour harcèlement. Je me suis déjà renseigné, et elle est recevable. Alors tu as le choix. Ou l'oubli ou le reste. maintenant bon vent".

Je lui ai répondu que jamais je ne le menacerai, et que je choisissais le reste. Il est donc apparemment parti porter plainte contre moi, "une main courante pour commencer" m'a-t-il écrit. Sans compter un message vocal :

"tu m'oublies, tu nous oublies, tu ne nous fait pas chier, parce que je te garantis que les conséquences seront lourdes. Alors tu arrêtes d'envoyer des textos, tu arrêtes de nous harceler, tu arrêtes de nous faire chier, passe à autre chose maintenant, ce serait bien pour les uns comme pour les autres" 

ça a été le pompon. Je sais pas si sa femme était derrière à écouter, je ne pense pas vu l'heure elle devait bosser. Mais il faut qu'il ait du culot pour dire que c'est moi qui ne suis pas passée à autre chose, que c'est moi qui harcèle, et qui en plus harcèle sa famille alors que je n'ai rien fait.

Voilà donc où j'en suis aujourd'hui. Sa femme sera bel et bien mise au courant. J'ai tout gardé de sa reprise de contact. Je vais tout imprimer, je vais tout dire, et elle se démerdera avec. Il va surveiller sa boite mail donc je n'ai plus qu'à faire un courrier, comme dans les films de série Z. 

Et cette décision de tout dire est une décision réfléchie. 

 

And now in English!

 

There is news. And not the best.

I knew my feelings had changed, but it turned out he almost disgusted me. Despite everything that happened, he did not change one thing. Always wanting to control my life, telling me how to get dressed for our appointments ... He did not notice that I changed, and that I do not make my life according to him anymore.

Monday evening came the penultimate drop of water that gave the situation today. He had an hour after a class council. Watch in hand, there was half an hour when we talked about everything and nothing. Then half an hour when we went to the preliminaries.

But Monsieur did not have time. So he made a quick back and forth (excuse me the details, but they are indispensable to show the way he sees me), then stood up, looked at me half-naked on the bed, and, while pulling his dick back in his pants, told me "if you want more, skip your classes on Thursday".

That put me out of me. But I managed to contain myself. And he sent messages on Tuesday and Wednesday to find out how I was going. I did not even want to answer him.

And Thursday there was the straw that broke the camel's back. For over a year, Thursday was the only day we could see each other. Stupid me, I always organized my Thursday according to him who always had something else to do, and who, in the end, did not spend more than two hours while I had waited all day.

So yesterday, not wanting to spoil my day waiting for him, I took the lead: picking up mushrooms in the morning, colege meeting in the afternoon, preparing pancakes and then dinner in the evening. No time for him. He found a way to tell me that he had his free day, and nothing, absolutely nothing planned... And that we could spend all day together.

It has been all day long in my head, to allow time for my anger to pass, and to say things calmly. With a friend next to me, I found the courage to send him this:

"I never want to hear from you again, you've been on the verge of losing everything in June, and three months later, you come back with a smile without having changed one thing, still wanting a wife, a family and a bitch. I do not want to be the slut anymore You've already noticed that I was no longer at your disposal. But the fact that on Monday you almost fucked me, then you left and said 'skip your classes Thursday and you'll have more', I admit that it cooled me down. You behaved like a jerk. And I feel ... Maybe Chantal will be aware of your actions. I wanted to see how far you were ready to go. I saw. Too bad for you. Bye. "

After that, he told me that I should never send him any more messages, that I had to forget him and his family for good.

What a nerve for a guy who said that said three months before and came back without me asking ... I told him it was too easy if he thought to get away with honors. Until then, I did not really think about telling his wife.

And then he did the thing he never should have done. The threat. He had already threatened me in June. Same again. "I swear to you that if I receive a message from you or any threats, I file a complaint against you for harassment, I have already made inquiries, and it is admissible, so you have the choice, forgetting or the rest now see you ".

I told him that I would never threaten him, and that I would choose the rest. So he apparently went to file a complaint against me, "a light one to begin with," he wrote to me. Not to mention a voice message:

"You forget me, you forget us, you do not make us shit, because I guarantee you that the consequences will be heavy, so you stop sending texts, you stop harassing us, you stop pissing off, move on now, it would be good for both of us "

There it was the cherry on top. I do not know if his wife was behind listening, I do not think so as it was time to work. But he had some nerves to tell me that I am the one who didn't move on, I who harasses him, and who besides harasses his family when I did not do anything.

So that's where I am today. His wife will be well informed. I kept everything from his contact recovery. I'm going to print everything, I'm going to say everything, and she'll deal with him. He's going to watch his mailbox so I just have to make a mail, like in the Z movies.

And this decision is a thoughtful decision.

 

Chapitre 37 - De la sidération ...

Publié dans 5- La reconstruction

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Commenter cet article
C
<br /> Ca c'est du lourd j'ai bouffé ton blog depuis tout à l'heure, je n'ai tellement su qu'une infime partie..remarques c'est mieux comme ça..quel gros batard..bravo ma cousine bravo d'avoir vaincu,<br /> tu méritais mieux et tu vois maintenant tu as Matt..et surtout tu es heureuse..si il lit ça l'autre mes deux et bien sache que tu n'es qu'un gros c******....<br />
Répondre
E
<br /> <br /> Une infime partie parce que l'entière vérité était vraiment lourde, même si j'assumais. Même encore j'ai des réflexions sur cette histoire, et même encore elle reste en arrière-plan. Ca m'a<br /> détruite de l'intérieur, et je me reconstruis encore. Heureusement que Matt est là, pour tout ce qu'il m'a apporté !! Il y a encore du boulot mais je suis sur la bonne voie !<br /> <br /> <br /> <br />